Kris Moran, directrice chargée des relations publiques
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Avez-vous pu lire les RdlM avant la sortie officielle ?
Non, et heureusement ! Ç’aurait rendu mon travail beaucoup plus difficile. Il y a suffisamment de secrets qui entourent la sortie d’un nouveau livre HP, alors c’était une bénédiction que le contenu du livre n’en fasse pas partie. De plus, étant une fan des livres, je voulais le lire en même temps que tout le monde, le 21 juillet à minuit.
Combien d’invitations JKR reçoit-elle ? Comment décidez-vous lesquelles vous acceptez et lesquelles vous refusez ?
C’est difficile à quantifier. Je dirais entre deux et cinq demandes par jour pour des séances de dédicaces, et maintenant, de plus en plus de demandes de discours pour des organisations caritatives, des compagnies, des événements médiatiques, des sommets mondiaux, tout ce que vous pouvez imaginer.
En général, nous savons ce qu’elle veut faire et quand elle est livre. En ce moment, nous devons dire non à presque tout parce qu’elle passe du temps avec sa famille et se concentre sur ses obligations auprès d’organisations caritatives. Si jamais il y a une invitation incroyable, dont je pense qu’elle pourrait l’intéresser, je la lui transmets.
Quel est l’emploi du temps typique de JKR lorsqu’elle est en tournée aux États-Unis ?
Elle a été en tourné pour l’École des sorciers et le Prisonnier d’Azkaban ; c’était rempli de dîners avec des libraires et des bibliothécaires, des interviews, et une ou deux séances de dédicaces par jour pendant deux à trois semaines. Pour le Prisonnier d’Azkaban, elle est allée dans huit villes et a dédicacé plus de 40 000 livres. Pour la Coupe de feu, elle est venue aux États-Unis mais a seulement fait des interviews, parce que les séances de dédicaces devenaient ingérables, il y avait trop de gens. Elle est venue pour les Reliques de la Mort ; il y avait quatre événements, à Los Angeles, la Nouvelle-Orléans et New York. Il y avait 2000 personnes à chaque fois et elle leur a tous dédicacé un exemplaire.
Quelle est l’invitation la plus bizarre que JKR ait jamais reçue ?
Quand les gens apprenaient qu’elle venait en tournée, il y avait toujours des gens qui l’invitaient à dîner ou à dormir chez elle ; j’ai toujours trouvé ça drôle parce qu’ils étaient vraiment sérieux, et ce n’étaient pas tous des enfants. J’ai aussi adoré la demande d’interview par un magazine de tricot. Ils pensaient qu’elle serait intéressée parce qu’elle parle de tricot dans les livres.
À quel moment vous êtes-vous rendu compte que JKR était extraordinairement populaire ?
C’était avant la sortie du Prisonnier d’Azkaban. J’ai reçu un appel du Oprah Winfrey Show. Ils voulaient l’interviewer, mais Jo n’était pas disponible. C’était incroyable qu’Oprah veuille interviewer une auteur de livres pour enfantes, et très bizarre de devoir lui dire non !
Quelle est votre anecdote préférée ?
Entre autres, la première séance de dédicaces à laquelle nous sommes allés pendant la tournée pour le Prisonnier d’Azkaban, en octobre 1999. Nous sommes arrivés à une librairie ; il y avait une queue qui s’étendait sur au moins trois pâtés de maisons. En arrivant, Jo m’a demandé, très sérieusement, ce qui se passait - est-ce qu’il y avait de grosses soldes ? Je lui ai dit "ils sont venus pour te voir" et elle est devenue blême. Nous sommes sorties de la voiture, les enfants chantaient son nom et "Harry Potter" - c’était comme être en tournée avec une star de rock.</BLOCKQUOTE>